L’agglomération de Pau

Une économie aux racines aéronautiques profondes et solides…

Au cœur d’une euro-région de 10 millions d’habitants, Pau et son agglomération, avec 40 000 emplois industriels, constituent le troisième pôle économique du grand Sud-Ouest après Bordeaux et Toulouse.

Son dynamisme plonge ses racines dans l’histoire. En 1903, les frères Wright, Américains de l’Ohio, volent pour la première fois au monde à bord d’un aéroplane motorisé de leur conception. Quelques années plus tard, en 1909, ils créent leur première école de pilotage sur des terrains qui leur sont loués par… la ville de Pau. Blériot va leurs succéder. Et à partir de 1911, la plupart de pilotes, civils et militaires, sont formés ici. Les liens de Pau avec l’aviation vont encore se renforcer à partir des années 40 : fuyant les nazis, un ingénieur polonais Szydlowski installe au pied des Pyrénées une entreprise dont le nom deviendra célèbre Turboméca.

En 1951, dans la région de Lacq, les Béarnais découvrent un trésor sous leurs pieds. Et en 1957 va commencer l’exploitation du gisement de gaz naturel dont les réserves sont alors estimées à 250 milliards de mètres cubes. A la fin des années 70 et au début des années 80, Lacq assurent l’emploi direct de 2 000 salariés et généré des milliers d’emplois supplémentaires dans la région. Ce bassin économique industriel béarnais tend à diriger son activité vers de nouvelles productions.

Dans les années cinquante encore, l’agriculture connait une « révolution silencieuse ». Celle-ci est marquée par le développement spectaculaire de la culture du maïs : les paysans béarnais importent et produisent des semences de maïs hybride américain, défrichent 100 000 hectares de landes et font naître ainsi l’une des principales richesses de la région.

Une industrie puissante

Trois secteurs industriels puissants forment aujourd’hui le socle de l’économie paloise:

C’est ainsi que quelque 4 000 techniciens et chercheurs travaillent à Pau et valorisent son tissu économique innovant : des spécialistes mondiaux de l’aéronautique, la chimie, du gaz, du pétrole, du calcul scientifique, de la génétique végétale, de l’hydrobiologie, dont plus de 600 sont regroupés au pôle Hélioparc.